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Express Yourself

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7 novembre 2012

Scoop du jour

Après avoir mené ma petite enquête, j'ai découvert aujourd'hui que Guilhem est en couple avec la femme avec laquelle il m'a trompé!

Comme c'est cliché: la même femme dont je lui avais posé des questions à mon retour de vacances, la même femme qu'il a appelé lors de mon absence, la même femme qu'il a présenté à ses enfants lorsque j'étais au travail et, surtout, la même femme dont il m'avait dit: "Elle m'a dit qu'elle était amoureuse de moi, mais c'est fini, j'ai coupé les contacts avec elle", car, soi disant, il n'en avait rien à faire d'elle.

Le pire, c'est quand je lui avais posé la question, la dernière fois qu'on s'était vus: "Est-ce que tu es amoureux d'elle?" Et il m'avait dit "Tu me connais, je suis incapable de rester seul".

Que dire? J'éprouve encore plus de mépris et de dégoût pour cet homme!

Mon conseil: fuiez loi de lui!!!

 

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29 octobre 2012

Conclusion

Que dire ? Aujourd’hui j’en suis au point de regretter de m’être investie autant, de l’avoir autant aidé et soutenu quand lui était dans le besoin, alors que lui, finalement, il m’a complètement tourné le dos. Il s’est servi de moi.

C’est un homme instable et égoïste, qui ne sait vraiment pas ce qu'il veut !

Mais ce qui m’emmerde, c’est que c’est moi la conne qui est encore en train de pleurer pour lui, de penser constamment à une personne qui, finalement, ne me mérite pas.

Alors que lui, il mène sa vie pépère…

Je n’ai que deux choses à vous dire :

Je crois fortement au fait que la roue tourne et que, tôt ou tard, quand on fait du mal comme ça, gratuitement, on finit toujours par en payer les conséquences. Quand ce moment viendra, je me délecterais de plaisir à le voir souffrir, seul comme un chien, parce qu'il l’aura voulu et, surtout, mérité !!! Peut-être que, ce jour là, il lui arrivera de penser à moi, et il sera mieux apte à comprendre ce que c’est le chagrin.

En amour rien est acquis : c’et une belle vérité ! Car le défi de l’amour, n’est pas forcement de trouver la bonne personne. C’est, surtout, savoir garder cet amour pour elle, l’enrichir, le chérir, le préserver. Au final, j’ai vécu avec une personne qui s’est révélée être un étranger à mes yeux.

J’ai créé ce blog afin de partager mon expérience avec vous tous. Guilhem me reprochait d’être trop renfermée sur moi-même et, sur ça, il n’avait pas tort. J’ai passé trop de temps à éprouver de la honte, aujourd’hui je ne veux plus me taire et je veux exprimer au monde entier ma peine et ma colère. En espérant que mon vécu puisse vous aider, d’une manière ou d’une autre.

Alors, si comme moi, vous voulez partager votre histoire de cœur, ou si vous aimez une personne qui a des problèmes, n’hésitez pas, lâchez-vous ! Sur ce blog il y aura toujours une oreille prête à vous écouter et à vous conseiller.

Ceci est aussi votre mur, votre expression, votre libération !

29 octobre 2012

Mon histoire

Pendant ces trois dernières années, je suis sortie avec une personne, que je vais nommer Guilhem.

Guilhem et moi, nous nous sommes rencontrés à l’arrêt du bus : cela a été le coup de foudre entre nous, du style électricité dans l’air, papillons dans le ventre… Le genre de situation dont on entend toujours parlé et qu'on a du mal à croire car on pense que jamais ça nous arrivera ! En tout cas, c’est ce que je pensais avant, mais maintenant que je l’ai vécu, je peux vous dire une chose : oui, oui, ça existe !!!

A l’époque, j’étais avec un autre homme, dans une relation à distance. J’ai fini par quitter cet homme pour être avec Guilhem.

Guilhem, lui, sortait d’une longue relation difficile avec une femme. Ils ont même eu deux enfants ensemble, alors qu’ils étaient très jeunes à l’époque. Le genre d’histoire qui vous marque à jamais, puisque, quand je l’ai rencontré, c’était un homme brisé, qui ne croyait plus en l’amour.

Pourtant, malgré ces antécédents compliqués, d’un côté comme dans un autre, nous avons fini par sortir ensemble, dix jours après notre première rencontre.

Pendant les trois premiers mois, ça a été le Paradis, j’étais aux anges ! Il y avait une vraie alchimie entre nous, même si on venait de deux mondes très différents. On était inséparables : c’est normal, c’est toujours comme ça au début !!! L’envie, la passion, l’intrigue… Tout était là !

Moi qui, auparavant, après avoir vécu des ruptures difficiles dans le passé, avais peur de ressentir toutes ces émotions pour une nouvelle personne, par peur d’être à nouveau blessée… Bah j’ai rien pu faire, j'ai fondu comme du chocolat avec lui ! Et je me suis laissée emportée par toute cette vague de sentiments… Magnifiques !!!

Mais Guilhem, de son côté, devait faire face à ses démons : après ces trois mois, il m’a avoué qu'il avait un problème de drogue, cocaïne et crack.

Je suis tombée de haut… Très haut !!! Je le voyais parfois bizarre, triste et absent, mais jamais j’aurais pensé à ça ! C’est peut être de l’ignorance de mon côté, mais je n’avais jamais côtoyé des personnes avec ces problèmes auparavant. Impossible donc pour moi, à ce moment là, de reconnaître certains signes.

Une fois cette idée m’avait frôlé l’esprit, avant qu'il m’en parle, mais je l’avais tout de suite écartée de ma tête car je pensais qu'on voyait ça que dans les films ! Je sais, j’ai été très naïve ! Mais, en fait, j’ignorais à quel point la situation était sérieuse.

Je pensais qu'il en prenait de temps à autre, alors que le problème était bien plus grave : il était vraiment dépendant.

Et je l’ai réellement compris quand il a fait ses tentatives de cure, dans un établissement spécialisé pour la désintoxication : trois tentatives de courte durée (quelques semaines) et une de trois mois, dans un autre département. Toutes des échecs puisque, à chaque fois qu'il sortait, il retombait dans sa merde.

Nous avons passé notre première année de la sorte, entre ses entrées et ses sorties des hôpitaux et instituts.

Car, tout au long de son parcours, j’ai décidé de rester auprès de lui et avec lui. Je ne voulais pas le laisser à cause de son problème, je croyais en lui pour qu’il s’en sorte et je voulais lui montrer que, grâce aussi à moi et à notre couple, il avait une raison de plus à laquelle s’accrocher pour parvenir à être heureux.

Encore aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi j’ai accepté de vivre tout ça. Je l’aimais, certes, du plus profond de mon être, mais ça a été tellement difficile et douloureux que je m’étonne encore de moi même sur comment j’ai pu trouver la force en moi pour supporter tout ça.

Car j’ai vu Guilhem dans des états angoissant et flippants : quand il était en manque, il était colérique, agressif, déprimé. Je l’ai vu crier à la lune, frapper des objets, pleurer comme un gamin, parler tout seul en plein délire. Je l’ai vu sniffer, fumer sa merde. Je l’ai même accompagné chez con dealer pour acheter sa dose, car il était tellement en galère d’argent pour payer que j’avais peur qu’il se fasse tuer. Je l’ai vu déprimer au point de se couper les veines chez moi…

Sans oublier qu’il m’a volé de l’argent, à plusieurs reprises, pour acheter sa dose.

J’ai eu peur pour lui, mais aussi pour moi ! Peur qu’il me fasse du mal physiquement, quand il était en manque, ou qu’il me transmette des MST.

Mais je suis restée avec lui. C’était un choix difficile à faire, de même que sa famille m’avait déconseillé de rester avec lui, parce que je n’avais pas à vivre ça, mais j’ai voulu rester avec lui et me battre à ses côtés.

Mon amour pour lui était si fort que je ne voulais pas le laisser au moment où il avait le plus besoin de moi. Le quitter à ce moment là… Je ne me le serais jamais pardonnée !

Notre deuxième année, nous l’avons vécue à distance, car Guilhem avait décidé de suivre une thérapie d’un an dans une autre ville afin de s’en sortir pour de bon. Nous nous sommes vus de temps en temps, lors des week-ends ou des vacances, quand lui il avait des permissions de sortie de l’institut, suite à sa bonne conduite.

Vivre cette année à distance ça nous a rapproché encore plus : on s’écrivait de longue lettre où l’on imaginait nos projets futurs et où l’on se déclarait un amour inconditionnel.

J’étais rassurée de voir qu’il m’aimait réellement, en étant lui même, et sans sa drogue. Oui, parce que j’avais peur que sa merde altère ses sentiments et que, finalement, s’il était avec moi, c’était juste parce qu’il était sous effet de la drogue.

Notre troisième année a été l’année des retrouvailles : après sa cure il m’a rejoint, afin de vivre ensemble comme on s’était promis.

Au début c’était super, seulement on avait de faibles bases : moi j’étais au chômage et lui, il comptait reprendre ses études. Très vite on s’est retrouvé en galère d’argent, ce qui m’a énormément pesé, car j’ai eu l’impression d’être la seule à s’en soucier.

J’ai connu une longue période de chômage qui m’a profondément affectée : j’ai souffert de dépression, avec de grandes remises en question d’un point de vue professionnel. J’avais l’impression d’être une nullité, la seule à échouer de tout mon entourage.

Ma plus grosse erreur a été de ne pas communiquer à Guilhem cet état d’âme. Je pensais bien faire, car je ne voulais pas lui causer une source de stress supplémentaire. Je voulais le préserver.

Seulement voilà, mon comportement a fini par affecter mon couple. Au lieu de me sentir soutenue et épaulée par mon homme, Guilhem a commencé à me tourner le dos. Il a « baissé les bras », comme il a dit lui-même.

Ainsi, il a commencé à sortir de plus en plus de son côté, avec sa nouvelle bande de potes que je n’ai jamais vu, car il a refusé de me les présenter.

Par la suite, en faisant une simple recherche sur internet, sur un moteur de recherche, en tapant juste son adresse e-mail et son numéro de portable, j’ai découvert qu’il s’était inscrit sur des sites de rencontres et des sites pornographiques, quatre mois après qu’on avait déménagé ensemble. Voici quelques exemples de ses commentaires :

« Bonsoir moi c’est Guilhem, je vis en couple et je suis très attiré par le fantasme de faire l’amour à une inconnue.
Je te trouve très belle et sexy et je suis intéressé par ton annonce donc contacte moi au… »

« Bonsoir moi c’est Guilhem, je cherche à faire une rencontre coquine et discrète pour pimenter ma vie.
Tu es une fille très jolie et sexy. Tu peux me joindre au… »

Mais la cerise sur le gâteau s’est présentée l’été dernier, lorsque je suis partie dix jours avec ma famille en vacances. Guilhem avait trouvé un boulot d’été, moi j’avais enfin décroché un CDI et je voulais partir un peu, avant d’attaquer le nouveau travail. Seulement, nos emplois du temps ne nous permettaient pas de partir ensemble, je suis donc partie seule sans lui.

A mon retour, j’ai retrouvé un autre homme : égoïste, froid, méchant, menteur, manipulateur, faible. Il sortait toujours de son côté, sans me calculer. Il ne pensait qu’à son apparence physique, à vouloir paraître plus cool et jeune.

Je sais qu’il m’a trompé. Je ne sais pas quand exactement, mais je pense savoir avec qui. J’ai vérifié sur le relevé du téléphone les coups de fil qu’il a passé : un seul numéro revenait régulièrement (et ce n’était pas le mien), plusieurs fois par jour, pendant de longues heures de conversation. Des coups de fil qui ont démarré le jour où je suis partie, comme par hasard…

Mais le meilleur, je l’ai découvert en fouillant dans ses e-mails. Je sais, ce n’est pas bien de faire ça mais, croyez-moi, quand vous avez un sixième sens qui se déclenche en vous, une petite voix qui vous met en garde, n’hésitez pas : suivez ce qu’elle vous dit, car, si elle apparaît, ce n’est pas pour un rien !

Voici donc ce que j’ai lu de la part de l’une de ses meilleures amies :

« … Une chose qui m'a toujours dérangée c’est le fait que tu vas voir ailleurs pendant que tu es avec elle !!
Par respect pour elle (et du combat qu'elle a fait avec toi)
tu aurais dû la quitter avant de coucher avec une autre!!!...»

Je peux vous dire que, en lisant ces mots, mon monde s’est écroulé…

Guilhem ne sait pas que j’ai lu ce message, en tout cas jusqu’à présent. Plusieurs fois je lui ai posé des questions, sur le fait s’il m’avait déjà trompé ou pas (sans citer cet e-mail), en essayant de le mettre devant le fait accompli, mais il a toujours nié. Encore une preuve de sa lâcheté.

Ainsi, nous avons fini par nous séparer et il a quitté l’appartement dans lequel nous vivions. J’ai voulu le retenir, essayer de trouver une solution ensemble à cette crise, mais il a préféré partir, en laissant ses affaires.

Pendant les deux premières semaines qui ont suivi notre séparation, il a continué à m’envoyer des messages, du style :

« Je suis passé à côté d’une femme extra, je me déteste que veux-tu ! »

« … Je pense beaucoup à toi, à tout ça ! (…) Je me rends compte que tu comptes encore beaucoup pour moi (…)
C’est vrai, je t’aime encore et c’est pas facile… »

« … Tu es la seule à être la quand j’ai besoin, malgré le mal que je peux te faire !
C’est ce qui me confirme à quel point tu es exceptionnelle »

« Tu me manques »

« Je t’aime encore (…) Je veux apprendre à te connaître à nouveau »

« Je t’ai encore dans la peau tu sais ! »

« Je me rends compte que tu es vraiment une femme géniale ! »

J’étais rassurée de voir qu’il éprouvait encore des sentiments pour moi. Et moi, malgré tout, je ne voulais qu’une seule chose : le reconquérir !

Oui, car pour moi, il était mon âme sœur, j’aurais été prête à le pardonner si seulement il avait été honnête et respectueux avec moi !

Puis, nous nous sommes revus. Nous avons passé l’après-midi et une bonne partie de la soirée à parler, parler, comme nous ne l’avions jamais fait auparavant. Puis, nous avons parlé de nous et de notre couple : il disait qu’il m’aimait encore, mais qu’il voulait prendre du temps, faire les choses doucement. Je lui ai dit de prendre tout le temps nécessaire, que je ne lui aurais pas mis la pression.

Le soir même, j’ai reçu encore des messages :

« Je te confirme que je t’aime encore ! »

« Je t’ai trouvé changée, radieuse, plus belle et ouverte ! (…) Ca me fait plaisir et me plaît ! »

Deux semaines se sont écoulées. Pendant ce temps, nous avons continué à s’échanger des messages, surtout lui, qui voulait passer récupérer ses affaires. Et là, il m’envoie un message me disant :

« On a dit qu’il fallait être franc : je sors avec quelqu’un en ce moment !
J’aurais aimé te le dire dans d’autres circonstances ! »

Je me suis effondrée, dégoûtée. Non seulement il m’a dit ça par message, mais en plus deux semaines après m’avoir dit qu’il était encore amoureux de moi !!! Où est l’amour dans tout ça ??? Comment peux-tu prétendre m’aimer encore alors que tu vas voir ailleurs ???

« Je ne te vois pas. Crois-moi, je suis loin de t’oublier et, oui, je t’aime encore, mais je ne suis pas un mec bien,
je te fais trop de mal et il faut que je tourne la page. Tu resteras toujours dans mon cœur, crois-moi »
… Sa réponse.

Trois jours après, il est venu récupérer ses affaires. Il m’a répété ce qu’il m’avait écrit.

Il a continué à prendre de mes nouvelles, pendant un certain temps, mais un coup c’était moi qui l’envoyais chier, de l’autre c’était lui.

Puis, le silence radio s’est installé, pendant quinze jours. J’ai craqué, chose que je n’aurais jamais du faire !!! Je lui ai envoyé un message, juste pour prendre de ses nouvelles, sans reproches, ni arrières pensées, rien ! Juste pour savoir comment il allait.

Au départ il paressait surpris, puis il m’a quand même dis qu’il n’oubliait pas et qu’il tenait à recevoir de mes nouvelles de temps à autre.

Sur le coup, la conversation était restée sur un ton cordial, mais voilà qu’une heure après il me relance en me disant qu’il s’était embrouillé à cause de mes messages (j’ignore si c’est avec sa copine ou quelqu’un d’autre, il n’a pas précisé) et que, finalement, il valait mieux couper les contacts entre nous.

Il a enchaîné trois messages de la sorte, sans que je puisse avoir le temps d’y répondre, le dernier disant :

« Tu n’es plus rien pour moi donc lâches-moi ! »

Voilà la fin de cette histoire. 

28 octobre 2012

Introduction

Tout est dans la citation…

 

Je m’appelle Gaia, et je vais vous raconter une histoire. Mon histoire. Ou, plutôt, je devrais dire, un chapitre de mon histoire. Oui, parce que trois ans dans une vie ce n’est pas grande chose, quand on y pense bien ! Mais c’est fou comment la rencontre avec une personne peut vous bouleverser la vie…

28 octobre 2012

Pour commencer, une simple citation...

"Tu n'étais pas amoureux d'elle. Tu n'avais simplement pas envie d'être seul.
Ou peut-être, peut-être qu'elle était bonne pour ton ego.
Ou peut-être qu'elle rendait ta vie meilleure, mais tu n'étais pas amoureux d'elle.
Parce qu’on ne détruit pas les gens qu’on aime."

(Grey’s Anatomy)

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